Séminaire du Verbe Divin – 1950
Adresse |
1021, rue Cowie Granby (Québec) J2J 2E2 |
Régionalisme québécois
La Société missionnaire du Verbe Divin, fondée en 1875 en Hollande, s’établit à Granby, en 1949, dans l’objectif d’y ouvrir un séminaire pour la formation des futurs missionnaires. Les travaux de construction débutent en septembre 1949 et sont terminés, en grande partie, l’année suivante. C’est René Blanchet, un architecte de Québec, qui est chargé de dresser les plans du séminaire selon les normes de la Société missionnaire. La construction de l’édifice est confiée à la firme Bernier et Gagné, de Granby. Le séminaire accueille ses premiers élèves en septembre 1950. Essentiellement pensionnaires, ces derniers reçoivent une éducation classique qui les oriente vers une vocation ecclésiastique. Au cours de la Révolution tranquille, la réforme de l’éducation secondaire oblige l’institution à réorienter sa vocation ; en 1969, elle devient donc une école privée d’intérêt public. Tous les garçons pourront désormais la fréquenter, comme pensionnaires ou comme externes. Depuis 1981, les filles sont admises à tous les niveaux. Les religieux, qui partagent l’administration de l’école avec des laïcs depuis 1978, délaissent leurs fonctions en 1988. Le Séminaire du Verbe Divin portera désormais le nom d’École secondaire du Verbe Divin.
L’école secondaire du Verbe Divin s’apparente au courant du régionalisme québécois. Cette imposante construction se caractérise par son volume rectangulaire en brique s’élevant sur trois étages et demi, à partir duquel s’avancent trois corps en saillie, par l’ordonnance de ses ouvertures, par sa toiture à pignon droit percée à intervalles réguliers par des lucarnes pendantesLucarne dont la partie basse se trouve sous la corniche du toit, brisant ainsi la ligne de la toiture. et par la présence d’un clocheton de forme octogonale aménagé au sommet de l’avancée centrale. Des jeux de briques de couleurs différentes, ainsi que des insertions de pierres et des pilastresColonne en partie intégrée dans un mur. mettant en évidence l’entrée principale, complètent le vocabulaire ornemental de l’édifice.