Couvent des sœurs Auxiliatrices – 1950

Adresse

279, rue de la Providence
Granby (Québec)  J2G 4S7

Moderne

Les sœurs Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire arrivent à Granby en 1949, sollicitées par Mgr Douville, évêque de Saint-Hyacinthe. En 1950, elles emménagent dans leur nouveau couvent du boulevard Leclerc, établi sur un terrain donné par Georges Avery, Roméo Robert et Donat Picard, des promoteurs qui espèrent ainsi favoriser le développement domiciliaire de toute cette zone. Les auxiliatrices se consacrent dès lors à leur apostolat auprès des malades pauvres, des familles en difficulté, des jeunes mamans démunies. En 15 ans, elles portent secours à tout près de 20 000 malades. Les sœurs s’impliquent aussi dans les loisirs des jeunes, les camps de vacances, la liturgie paroissiale, la catéchèse, le bénévolat organisé (Centre de bénévolat), le centre culturel L’Escale, le regroupement de personnes assistées sociales (RePas) et la maison de transition le Joins-Toi. À partir de 1974, le Centre hospitalier de Granby ouvre une clinique externe de psychiatrie dans l’édifice des sœurs auxiliatrices, puis y ajoute, en 1978, un département interne de 12 lits. En 1983, les sœurs désirant se départir de l’immeuble, les administrateurs du Centre hospitalier obtiennent une subvention du gouvernement pour procéder à son achat et à sa rénovation.


Le couvent des Auxiliatrices se caractérise par un volume simple et dépouillé, composé de deux corps rectangulaires imbriqués en forme de L qui s’élèvent sur quatre étages et qui sont coiffés d’un toit plat. Le vocabulaire ornemental du bâtiment, en accord avec les caractéristiques du style moderne, tend à mettre en évidence les formes pures et les lignes horizontales, accentuées, dans la partie supérieure de l’édifice, par une bande de briques de couleur brune délimitée par des bandeaux de pierres. Des éléments verticaux, tels le portail et les fenêtres ogivales de la façade principale, située sur le boulevard Leclerc, ainsi que l’avancée abritant l’entrée secondaire, percée sur la façade de la rue Providence, viennent tempérer la prédominance de l’horizontalité.