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Commerce

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La sexualité spectacle en Haute-Yamaska, 1969-2009

En 1956, le conseil municipal de Granby interdit aux femmes de porter des shorts. En 1969, des femmes dansent les seins nus dans les bars-salons de la ville. En l’espace d’une décennie, la nudité publique devient morale… moyennant rétribution. « L’argent déboursé lave l’offense », écrivait Michel Dorais. La sexualité spectacle était née.

Les bâtiments du complexe industriel de la Granby Rubber.

Granby au rythme des tarifs douaniers (1850-2000)

De 1850 à 2000, libre-échange, barrières tarifaires, Accords du GATT et ALÉNA ont ponctué les échanges économiques entre Granby et son puissant voisin du Sud. Alors que l’intention du président américain Donald Trump est d’entraîner le Canada dans une guerre commerciale, il convient de recourir aux lumières de l’histoire afin de mieux comprendre les conditions inhérentes à cette relation commerciale, tantôt tranquille, tantôt chaotique.

Détail d'une publicité du magasin Mitchell, La Voix de l'Est, 12 décembre 1935, p. 24.

Noël 1935, rue Principale

En 1935, la crise économique bat son plein. À Granby, comme ailleurs au Québec, l’argent est rare et, pour plusieurs, les « secours directs » sont le dernier rempart contre la misère du temps. Il n’empêche qu’en ce mois de décembre 1935, la rue Principale de Granby est animée plus que jamais.

Le marché public, vue de la rue Racine. Une trentaine de personnes devant le bâtiment.

Le marché public de Granby (1950-1974)

Le marché public de Granby et région, ouvert depuis moins d’un an au centre-ville, Place Johnson, est le quatrième à tenter d’établir un lien commercial direct entre les producteurs agricoles et les consommateurs urbains. De ce quatuor, le record de longévité revient sans conteste au marché que met sur pied Jérémia Duhamel, en 1950.

Entre 1934 et 1947, la canteen de Lucien Trudeau est tirée par un cheval. (©Société d’histoire de la Haute-Yamaska, collection Pierrette Trudeau, CN026-P2)

Patates frites et blé d’inde soufflé – La petite histoire des cantines mobiles à Granby

J’ai beau apprécier les meilleures bouteilles, la cuisine raffinée des chefs de toute provenance, aucun souvenir gustatif n’est aussi intense que ceux associés aux cantines de mon enfance. Je ne crois pas être le seul. La cantine a des racines profondes dans le patrimoine culinaire du Québec. Elle est une boîte à souvenirs extraordinaire.